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TCO : Ne nous croyez pas sur parole !

Entre les défenseurs du modèle traditionnel, celui de l’achat des licences logicielles (appelé modèle « software » par Guillaume Plouin, dans son livre « Cloud Computing et SaaS« ), et ceux du modèle SaaS (où il ne s’agit justement plus d’acheter les licences, mais plutôt de les louer), le débat suivant n’en finit plus : quel est véritablement le modèle le plus intéressant d’un point de vue économique ? Autrement dit, qui croire lorsqu’il s’agit du calcul du famous TCO ? 

Retroussons-nous les manches et inspirons à fond !

Le TCO, pour les deux du fond qui ne suivent pas, est l’acronyme de « Total Cost of Ownership ». Le calcul de ce TCO a pour objet de raisonner en terme de « bilan total », comme on le ferait d’ailleurs en matière d’écologie, pour ne pas se limiter à la simple mise en service d’une application. Pauvres oubliés d’une analyse trop rapide, les coûts indirects retrouvent donc leur place d’honneur dans ce calcul.

Par exemple, avec le modèle software, l’entreprise qui acquiert une solution devra penser à rémunérer les gentils employés chargés de la maintenance logicielle, à intégrer le coût des mises à jour, éventuellement acheter un serveur, à former son personnel…
Autant de coûts qu’il faudra renouveler… car votre solution sera obsolète d’ici… 3 ans !

Avec le modèle SaaS, tout ceci est compris dans un prix/mois/utilisateur. Et alors ? Cela ne prouve en rien que le TCO sera moins élevé !
Et bien si. Et ce pour deux raisons principales, la première étant que les solutions sont basées sur des architectures multi-tenant, c’est-à-dire accessibles par plusieurs utilisateurs (en tout cas souvent un plus grand nombre). Le coût lié au fonctionnement est donc amoindri. Deuxième raison : la virtualisation, qui est un ensemble de techniques permettant de faire fonctionner sur une seule machine plusieurs applications, séparément les unes des autres, comme si elles fonctionnaient sur des machines physiques distinctes. L’on comprend rapidement que cela procure quelques avantages financiers (consommation électrique, entretien physique, monitoring, support, compatibilité matérielle, etc.) qui se ressentent sur la facture de l’utilisateur.

Enfin précisons qu’en ayant recours au modèle traditionnel, si le logiciel acheté n’est pas ou peu utilisé (si, si, cela arrive), il devra néanmoins être payé (l’éditeur est gentil, mais tout de même). Alors qu’avec le modèle SaaS, dans la plupart des cas, il n’y a pas d’engagement de durée.

Mais ne nous croyez pas sur parole, et faites le calcul…

Télécharger un livre blanc sur le calcul du TCO ici

About cyril laguiseray
Cyril s’intéresse aux thématiques du SaaS et du Cloud Computing pour les entreprises.

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