Le monde informatique a connu, ces dernières années, une profonde mutation – d’ailleurs inachevée, cela va sans dire – de son mode de délivrance : du mode propriétaire (infrastructures, applications, ressources, etc.) au mode locatif (paiement par mois et par utilisateur le plus souvent, ou pay per use), le secteur a vu naître un nouveau jargon « aaS-isé ». Du SaaS au PaaS, du IaaS au Cloud Computing, les avantages en furent dépeints à maintes reprises dans la blogosphère. L’un d’entre eux, pourtant, est souvent oublié : l’indépendance. Réparation.
Encore un avantage du SaaS ?
Ici le lissage des coûts et leur scalabilité, là l’amélioration continue des outils et applications, ici encore la sécutité, MySaaS.fr n’est pas en reste et a offert à ces lecteurs matière à considération envers le mode SaaS. Car l’idée est, bien entendu, d’améliorer l’utilisation de l’informatique pour les entreprises, et non l’inverse ! Ainsi ces dernières se déchargent petit à petit de leur informatique qui n’est pas leur cœur de métier. D’abord elles confient leur messagerie, leur solution de travail collaboratif (et bien souvent leur suite bureautique), puis, convaincues, elles finissent par externaliser une solution métier, qui nécessite un travail d’intégration, voire leur infrastructure tout entière.
Ces entreprises n’apprécient pas uniquement la réduction des coûts et la fiabilité accrue du service (évidente, puisque peu de sociétés peuvent se permettre les lourds investissements en infrastructures que les fournisseurs spécialisés tels que Global SP ont réalisés), mais aussi et surtout l’indépendance. Car fort heureusement, la logique est d’offrir plus d’avantages que d’inconvénients par rapport au mode propriétaire. Grâce au mode SaaS, locatif, les entreprises ET leurs utilisateurs ont une autonomie accrue. Ceci paraît contradictoire, car il semble logique à l’esprit humain que l’on est plus indépendant et libre de faire ce que l’on veut lorsque l’on possède, mais en informatique il n’en est rien ; la réalité est tout autre : ralenties par la gestion quotidienne des ressources (matérielles, financières, humaines), les entreprises ne peuvent se consacrer pleinement à l’amélioration des processus ou de l’outil en lui-même. Avec le mode SaaS, l’indépendance est réelle, et les fournisseurs le mettent en avant.
Quelle indépendance dans le SaaS ?
Cette indépendance est multiple, et concerne à la fois les administrateurs et les utilisateurs. Prenons l’exemple de la messagerie. Comme dans l’ancien mode propriétaire, les différentes parties prenantes (Direction, collaborateurs, etc.) ont un interlocuteur en interne, les administrateurs, qui peuvent, grâce à l’interface d’administration (ou de provisioning) :
- créer et supprimer librement des comptes utilisateurs
- leur ajouter ou leur ôter des options
et tout cela sans l’intervention du prestataire qui délivre le service ! En plus de cela, en cas de besoin, ils ont accès à un numéro de Support client qui répond à leurs questions, prend la main à distance, et le cas échéant intervient sur les applications.
De leur côté, tous les utilisateurs ont la possibilité, chez Global SP, de joindre également le Support, pour toute question. Ce dernier point n’est pas le cas chez tous les prestataires, car bien souvent seuls les administrateurs ont accès à ce service, ce qui complique beaucoup le quotidien : ils doivent centraliser les demandes, etc., ce qui ne fait que déplacer le problème de la surcharge de travail.
Enfin les entreprises se voient attribuer un ROC (Responsable Opérationnel de Compte), chargé de faire évoluer le périmètre de leurs services.
Ainsi les entreprises, grâce au mode SaaS, améliorent leur indépendance en termes de gestion quotidienne des utilisateurs, d’évolution informatique, de service, tout en délégant la partie la plus complexe et la plus coûteuse, à savoir la gestion des matériels et des applications.
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Cyril s’intéresse aux thématiques du SaaS et du Cloud Computing pour les entreprises.
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