Private, public, hybrid cloud… encore bien des termes assez flous dans le monde informatique d’aujourd’hui. Nous allons tenter de démystifier l’ensemble.
Public Cloud
Le principe est d’héberger des applications, web en général, sur une plateforme où l’accès se fait uniquement par internet et où l’intérêt est la mutualisation optimale des ressources : l’environnement est de ce fait partagé avec un nombre virtuellement illimité d’utilisateurs sur la même plateforme.
Les avantages de ce type de cloud sont de pouvoir « louer » de la ressource à l’heure et de ne payer que celle utilisée. L’aspect négatif est un bridage très fort des possibilités puisqu’il est pratiquement impossible d’y héberger toute une infrastructure informatique.
Les usages courants :
- un site web enregistrant un fort trafic ponctuel, durant une période donnée, peut nécessiter le recours à de la ressource supplémentaire (en location toujours) sur un cloud privé pour l’absorber ; l’accès à ces ressources est stoppé dès que le trafic redevient normal ;
- tout type de solution SaaS (messagerie hébergée) ou PaaS (Microsoft Azure)
Private Cloud
Ici les choses se compliquent quelque peu, car tout le monde ne s’accorde pas sur la définition.
Vision grande entreprise :
Dans ce cas, implémenter un private cloud est le fait de transformer l’infrastructure interne avec des technologies de virtualisation et d’automatisation afin de délivrer, plus simplement et plus rapidement, des ressources (et des services) à la demande.
De temps en temps, nous entendons parler d’internal cloud qui est un terme plus simple à comprendre, à mon sens.
Voici une illustration du changement de vision lors de la mise en place d’un cloud privé :
Vision Hébergeur
Pour un hébergeur, un private cloud se traduit par le fait d’allouer à un client un ensemble de ressources (CPU, Mémoire, Disque, Réseau, …) afin que ce dernier puisse mettre en place une infrastructure complète. On parlera dans ce cas d’offre IaaS (Infrastructure as a Service).
Voici un schéma explicatif de cette différence d’un point de vue hébergeur :
Hybrid Cloud
Ce terme n’évoque pas vraiment un cloud en tant que tel, puisqu’il s’agit de faire cohabiter et communiquer un cloud privé et un cloud public.
Derrière ce terme de communiquer, beaucoup de problèmes techniques peuvent être rencontrés, avec en premier lieu l’inter-opérabilité des plateformes (un cloud privé Microsoft peut-il communiquer avec un cloud public VMware, par exemple ?)
Ce type de cloud est souvent utilisé dans un but de montée en charge ponctuel comme le permet le cloud public, que nous avons vu précédemment. La seule différence est que dans ce cas, il serait lié à un cloud privé ou interne afin de faire communiquer les deux infrastructures.
Voici pour illustrer une image de VMware qui, je trouve, résume bien le concept de cloud hybride :
Pour conclure
Certes cet article ne traite pas des problèmes liés à la mise en place de ces infrastructures, ni de nombre d’applications couramment utilisées, mais l’idée était ici de comprendre l’informatique, et d’afficher la joie de constater tout ce que l’on peut accomplir avec un peu d’imagination et de moyens !
About Jean-Baptiste Baraban
Titulaire d'un M2 en Management des Systèmes d’Information, Jean-Baptiste nous vient tout droit droit de Lyon où il était Ingénieur avant-vente. Au même poste chez Global SP, il est chargé d'apporter un appui technique aux ingénieurs commerciaux pour les aider lors de certains projets.
Question hobbies, il fait du piano et du saxophone depuis 21 ans, du modélisme et restaure des voitures de collection.
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