Les cabinets de conseil aiment particulièrement les acronymes plus ou moins signifiants. Ainsi le cabinet Saugatuck observateur attentif des tendances du SaaS nous livre sa dernière trouvaille : PaaS pour Platforms-as-a-Service.
Il s’agit d’offrir une plate-forme en ligne permettant le développement d’une application, le stockage de données, les outilsd’intégration et la gestion d’identité pour faire tourner une application multi tenant.
Sur ce marché se battent à l’heure actuelle quatre grandes plateformes : Salesforce, Microsoft, Google et … Amazon. Amazon loue sa puissance serveurs non utilisée.
Salesforce est de loin le plus en avance dans ce domaine avec sa plateforme de développement Appex. Google, qui n’a pas encore réussi à percer le monde de l’entreprise, a dévoilé la semaine dernière sa solution App Engine et a annoncé l’extension de son partenariat technique avec Salesforce.
Cependant ce doux rêve se heurte à des problèmes de concurrence et de réversibilité : Quelle est la probabilité pour que Salesforce laisse un éditeur créer un CRM concurrent sur sa plateforme ? Que se passe-t-il si un éditeur qui a développé sur Salesforce souhaite faire héberger lui-même son application de manière indépendante ?
Pour poursuivre cette recherche vous pouvez consulter les articles suivants :
- Is Cloud Company feasible ?
- Le SaaS freiné par le manque de plateformes performantes ?
- The Perils of Platform As A Service
About jean-christophe taunay-bucalo
Twitter •