Comme tous les géants du monde IT, Microsoft et Oracle ont pris le virage du Cloud Computing. Certains l’ont pris à la corde, d’autres ont « mordu », mais plus personne n’en est au stade de l’évaluation. Au Cloud Computing Expo de New York, les deux américains ont chacun exposé leur vision du Cloud pour l’entreprise.

Un point d’accord : le modèle hybride

Un point d’accord entre Oracle et Microsoft : le modèle hybride, qui répond aux besoins actuels des entreprises (plutôt Grands Comptes, ndlr). Un point de désaccord : l’approche, le premier considérant l’avenir de l’IT par le Cloud interne, le second par le Cloud public. Hal Stern, Vice-président d’Oracle, a soutenu que le défi pour les entreprises est d’avoir un modèle hybride entre le in house et le cloud. Dans une autre présentation, Arvind Jain, Directeur de la Stratégie Produit, a ajouté : « A la mise en place d’applications multi-tiers, il est inévitable d’avoir à assembler des composants multiples. L’environnement idéal pour les développeurs serait une infrastructure simple et rapide à provisionner, qui ermette de ce fait de se concentrer sur la logique de l’application. »

Le cloud selon Microsoft

De son côté, Microsoft voit le cloud comme « une extension naturelle du logiciel on premise », a déclaré Yousef Khalidi, un Ingénieur travaillant sur la plateforme Azure. Le logiciel devrait ici être basé sur un modèle de services, « mettant l’accent sur l’administration du service applicatif, et non sur l’administration du serveur. Si vous avez sans cesse à intervenir sur les machines virtuelles et à vous soucier des pare-feux, alors ce n’est pas du Cloud Computing, mais plutôt du hosting. » Ainsi Windows Azure permet aux entreprises de développer puis d’utiliser leurs propres applications. En guise de conclusion, Khalidi ajoute : « nous souhaitons vous laisser le choix : en fonction de vos besoins, vous décidez où vous voulez faire fonctionner l’application. »