Le Cloud Computing, c’est le buzzword de 2009 (ici). Mais quel concept se cache derrière ce terme ? Nous vous récapitulons l’ensemble des éléments que les PME doivent connaître avant de se lancer dans le Cloud pour la première fois.
Définition du cloud computing
De manière générale, nous pouvons dire que le Cloud englobe tous les services ou programmes envoyés via une connexion Internet. Une entreprise prestataire gère toute la partie hardware et software. Ainsi, l’acheteur ne se soucie pas des problèmes techniques éventuels et peut se concentrer sur son activité.
Ces services ont plusieurs formes et certaines entreprises ont déjà un pied dans le Cloud en utilisant des logiciels via le web. Ce service n’est qu’un aspect de ce concept. Il y a les services de messagerie, tels que Gmail pour Google; les programmes permettant d’avoir un suivi client « everywhere », indispensables pour la force de vente ; et des data centers proposant des services de sauvegarde, tels que Global SP.
Certaines entreprises n’utilisent pas uniquement les logiciels, elles achètent également l’utilisation de serveurs. Par exemple, une entreprise qui prévoit une activité plus intense pendant les vacances est susceptible de choisir ce procédé afin de ne pas surcharger ses propres serveurs.
D’autres sociétés, quant à elles, décident de ne plus avoir de serveurs au sein de leur établissement. Elles préfèrent qu’une société d’hébergement gère, à distance, leurs programmes et applications. L’entreprise achetant ce type de service paye le coût lié à l’utilisation de l’électricité.
Le cloud computing : combien ça coûte ?
A la différence des applications traditionnelles, le Cloud computing ne nécessite pas de matériel informatique ni de personnes au sein de l’entreprise pour assurer la maintenance. Les coûts sont donc amoindris.
En ce qui concerne les logiciels, les offres de Salesforce.com coûtent entre 5 et 25$ par mois et par utilisateur.
Enfin, pour les entreprises de petite taille nécessitant des logiciels extensibles, ces services peuvent atteindre la somme de 1,000$ par mois.
Combien vais-je économiser ?
Les premières économies se feront sur l’investissement pour l’équipement informatique et les programmes. Rappelons qu’un serveur coûte entre 2,000 et 6,000$ et qu’il est possible que l’entreprise, en fonction de sa croissance, soit susceptible d’en acquérir davantage. Selon Mark White, Responsable Informatique de la société Deloitte, « les économies ne se ressentent pas uniquement au niveau des serveurs. Les coûts concernant les administrateurs système seront également réduits significativement ».
M. Pawlikowski, président d’une entreprise qui fournit des logiciels de gestion de la force de vente pour les restaurants, est passé aux logiciels de gestion des ventes via une connexion Internet fournit pas NetSuite Inc. M. Pawlikowski a estimé que dans 5 ans, après la facturation des logiciels, matériels, personnel et les formations , ses coûts seront réduits d’environ 20%.
Sécurité des données : ces services sont-ils sûrs ?
Oui. « La performance du Cloud est meilleure qu’une solution classique de PME », indique Steve Hilton, analyste d’Analysys Mason Limited. « Il n’y a aucun doute sur le sujet ».
Pourtant, certains manageurs sont encore sceptiques à l’idée de confier leur précieuses données dès lors qu’elles ont franchi leurs propres pares feu. De plus, les plus gros revendeurs sont des cibles de choix pour les hackers.
Mais les gros revendeurs sont dotés de solides équipes IT afin qu’ils puissent gérer rapidement les problèmes et de pouvoir mener à bien les mesures de backup et de sécurité.
Qu’est-ce que je de dois rechercher finalement ?
Au fur et à mesure que le Cloud devient populaire, il reste toujours une certaine résistance psychologique et les entreprises doivent consciencieusement prendre en compte les ramifications de l’outsourcing IT.
Par exemple : même si une société ne voit pas d’inconvénients à laisser un tiers gérer ses données, est-ce que ses clients sont du même avis ? Ou alors, si cette société est dans le secteur de la santé, est-ce que les services proposés par le Cloud sont conformes avec la loi relative à la protection de l’information médicale ?
De plus, dans certains cas, acheter des équipements peut s’avérer plus économique que de payer un forfait par mois. Les responsables informatiques imagent cette différence avec le cas d’un lease de voiture contre l’achat d’une voiture. « Soyez sûrs de votre choix » conseille M.Pawlikowski.
Les responsables devraient aussi savoir qu’il est possible d’améliorer les performances de leur système informatique même s’ils souhaitent garder leurs équipements au sein de leur établissement. Il faut penser à la virtualisation. Au sein d’une traditionnelle programmation informatique, les sociétés ont des serveurs qui sont dédiés à une tâche spécifique, que ce soit à la messagerie ou bien aux logiciels de gestion client, et tournent à seulement 10 % de leur capacités. La virtualisation leur permet d’utiliser de manière optimale leurs ressources, ce qui réduit le besoin d’acquérir de nouveaux serveurs. Certaines sociétés sont spécialisées dans cette activité, mais il faut savoir que les vieux serveurs sont souvent incompatibles avec les logiciels de virtualisation
Enfin, les entreprises doivent savoir que certains fournisseurs proposent une période d’essai gratuite, ce qui est rassurant lorsqu’on veut se lancer dans le Cloud computing.