L’une des difficultés fondamentales des collectivités locales dans la gestion de leur IT est la difficulté à attirer et retenir des experts. Il serait donc logique que pour cette raison les collectivités locales tendent à s’intéresser de plus en plus au mode SaaS qui leur permet de s’affranchir de l’administration des infrastructures de délivrance des applications.

Dans un article récent du JDN, David Besot de Infhotel livre cette analyse :« Comme cela a été le cas en Angleterre, c’est sûrement par l’émergence d’outils CRM ou de gestion de la relation citoyenne que les solutions ASP peuvent se répandre dans les collectivités. Au-delà de la mise en place d’une solution ASP ou SaaS, c’est l’idée même de mutualisation qui est au centre de leurs préoccupations » Lire la suite de l’article

Effectivement si l’on se tourne du côté de l’Angleterre on trouve moult exemples intéressants d’utilisation du SaaS dans le cadre d’établissements publics. En particulier ci-dessous un extrait de CIO UK où un directeur opérationnel d’une mairie anglaise décrit avec franchise l’intérêt qu’il trouve dans le mode SaaS :

Glynis Morris, Contact Centre Manager at Gloucestershire City Council, said: « As a division manager I have control over our SaaS, so it’s easier for me. I probably shouldn’t say it but it means things don’t take weeks to change like when I have to ring the IT department and have traditional IT implementations. » Lire la suite de l’article

Pour autant le mode SaaS peine à percer dans les collectivités locales. On peut avancer plusieurs hypothèses qui demanderaient à être testées et approfondies :

• Une logique de budget d’investissement plus que de budget de fonctionnement dans les collectivités locales françaises

• Un manque de renouvellement des outils métiers des collectivités locales

• Une crainte quant à la sécurité et la confidentialité des données