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Louer des chèvres, ce n’est pas du Green IT

En mai dernier, Google a créé le buzz (et c’était bien le but, à n’en pas douter) en recrutant 200 chèvres… pour « tondre » le gazon de son Googleplex (le siège de la société, en Californie). Amusant, mais ça n’est pas du Green IT…

« Mieux que les tondeuses et autres équipements électriques ou à essence, émetteurs de bruit et de CO2, les chèvres constituent une solution pare-feu 100% naturelle », précise le blog digital.excite.fr, car il s’agissait en effet de réduire les risques d’incendie, fréquents dans la région.

Pourtant, qu’on se le dise, le Green IT est un sujet bien plus sérieux que cela, fort heureusement.

Green IT : what is it ? (oui parce que le coup des chèvres était seulement une accroche…)

Dans un excellent article, le site www.greenit.fr donne justement une définition de ce qu’est le Green IT, et de ce qu’il n’est pas. Ainsi le Green IT rassemble l’ensemble des méthodes, logiciels, matériels, services et processus informatiques qui « réduisent l’impact de l’informatique sur l’environnement par une démarche éco-responsable (éco-conception, économies d’énergie, gestion des déchets, etc.) ou qui réduisent le budget de la DSI. »

Mais ça n’est pas tout, car il existe également le Green ITC (pour Information & Communication Technologies) qui s’étend aux outils de communication et aux réseaux (Ex : le télétravail), le Green IT 2.0, soit la « réduction de l’empreinte environnementale de la société grâce aux TIC » (autrement dit un stade plus avancé, comme les réseaux physiques intelligents), les Eco TIC (ça c’est juste le Green IT francisé…) et bien d’autres encore.

 

« Aujourd’hui, le secteur de

l’informatique générerait déjà près

de 2% des émissions de CO2 liées à

l’activité humaine, contre 12% pour le trafic aérien. »

 

La virtualisation, premier pas vers le Green IT

Selon VMware (leader mondial des solutions de virtualisation pour les serveurs et les postes de travail x86), qui donne une définition de la virtualisation, cette dernière permet « d’exécuter simultanément plusieurs systèmes d’exploitation et plusieurs applications sur le même ordinateur, ce qui accroît l’utilisation et la flexibilité du matériel. »

Ainsi, si l’on développe un peu, l’argument écologique de la virtualisation apparaît comme une évidence, puisqu’on considère, selon la même source, que « la virtualisation d’un PC permet de réduire la consommation d’énergie (électricité, climatisation…, ndlr) et les coûts de 35 %, et de doubler la durée de vie des postes de travail, limitant ainsi l’impact sur l’environnement du à la fabrication d’équipements. »

Selon le Green Grid (consortium dédié à promouvoir la nécessité de réduire la consommation énergétique au sein des Datacenters), la virtualisation « permettrait de faire passer le taux d’utilisation des serveurs de 20% en moyenne aujourd’hui à près de 90%. »

About cyril laguiseray
Cyril s’intéresse aux thématiques du SaaS et du Cloud Computing pour les entreprises.

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