Votre serviteur n’osera pas vous asséner une nouvelle fois les arguments en faveur du Cloud Computing. Nous l’avons déjà fait ici. Et là. Véritable lame de fond qui va assurément s’inscrire dans la durée, le Cloud Computing rappelle, par de nombreux aspects, une révolution aujourd’hui banalisée : le e-commerce.

En effet qui n’était pas réticent, il y a dix ans, à l’idée de faire ses courses sur Internet ? Qui n’a pas douté le moins du monde en renseignant pour la première fois son numéro de carte bleue afin d’acheter un livre, un DVD ou un CD ? Les e-commerçants et banques se sont adaptés et ont trouvé de nouveaux moyens pour sécuriser les transactions réalisées sur Internet. Ces dernières ont fait leurs preuves, et le consommateur hésitant a fini par constater que la sécurité était au rendez-vous (on ne saurait occulter quelques failles, mais tout de même).  C’est le sens de l’histoire. Il en va de même pour le Cloud Computing, comme le précise un article du 17/05, Cloud Computing : changement de paradigme en vue ? Mais ce n’est pas uniquement l’expression « Cloud Computing » qui sera rentrée dans les mœurs d’ici peu, mais le Cloud Computing lui-même.

Pourquoi le Cloud Computing perce-t-il ?

Ce concept derrière lequel se cache bien des choses (et c’est bien là certainement que le bât blesse) permet un constat évident : le niveau de sécurité atteint par des sociétés qui investissent des millions en infrastructures ne pourrait qu’être effleuré par bien des entreprises de taille plus modeste, sans parler de mutualisation, de virtualisation… L’argument – légitime mais condamné – selon lequel l’accès à des ressources par le biais du web serait plus « risqué » qu’un mode de délivrance classique est chaque jour un peu plus éloigné de la vérité. A mesure que les technologies évoluent, les mœurs changent. Et comme le e-commerce autrefois, le Cloud Computing vaincra.

Et vous, qu’en pensez-vous ?