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Le cloud computing : kezako ? (Part II – Regard technique)

Le cloud computing est un terme que l’on entend partout, pour dire tout et pas grand chose, de préférence en même temps. Mais derrière ce concept marketing (déjà exposé ici) se cache une réalité technique. Si. Je vous présente quelques axes de cette approche dans mon premier article sur MySaaS qui je l’espère vous aidera à comprendre ce nouveau monde informatique.

Le cloud computing c’est de la virtualisation !

Oui, mais pas que ça. En effet, la notion de virtualisation de serveur sont la base même du cloud computing : elle permet aux hébergeurs d’être réactifs et surtout d’apporter une notion de mutualisation. On trouve trois grands acteurs dans ce domaine qui sont VMware, Hyper-v et Xen. Et à ce niveau, à l’hébergeur de faire son choix, en fonction des fonctionnalités qu’il veut proposer.

Mais alors c’est quoi d’autre le cloud computing?

Derrière ce terme se cache également la notion de provisioning, qu’il s’agisse du stockage, du réseau, des machines virtuelles, etc.

  • Le stockage : Pour le stockage, plusieurs concepts ont permis l’émergence du cloud computing. Tout d’abord, l’interaction très étroite entre les hyperviseurs (VMware, Hyper-V, XEN) et les baies de stockage. Ainsi une demande de création de disque dans une plateforme de virtualisation est relayée directement dans la baie de stockage qui va s’exécuter de manière automatique. La gestion des snapshots est désormais effectuée au niveau des baies et non plus des hyperviseurs, etc. Enfin le système de Thin Provisioning, qui a pour but de présenter un espace disque sans forcément l’avoir physiquement sur le stockage, s’est généralisée. D’aucuns disent que c’est dangereux. A ces personnes, je réponds que non ! Dans la mesure où l’hébergeur dispose de ressources humaines et d’outils de monitoring afin de suivre en temps réel l’évolution du stockage et le faire grandir au fur et à mesure de l’utilisation, il n’y aucun problème. Mais dans l’approche Cloud computing, cette technologie permet l’utilisation de ressources à la volée, de manière temporaire et sans poser de contrainte.
  • Le réseau : Sur les plateformes de virtualisation, le réseau aussi est virtualisé. Les notions de switchs virtuels, de routage, de VLANs sont maintenant gérées directement sur les infrastructures de virtualisation. Ainsi dans un monde nuageux, la création d’environnement réseau est automatisée et apporte une brique supplémentaire au cloud computing.
  • Les machines virtuelles : Bien évidemment, une fois que le stockage et le réseau sont créés, l’utilisateur a quand même demandé une machine. Et c’est là que la notion de provisioning est la plus visible dans le cloud computing. En effet, on peut voir lors de demande de création que le délai de mise en place est très court, et cela grâce à des technologies de déploiement automatique de machines. Chaque éditeur de plateforme de virtualisation possède son propre système de provisioning qui de manière générale part de modèles de machines et vont utiliser des scripts afin de personnaliser chaque installation.

Et comment j’y accède à mes machines ?

Cette question, dont la réponse est peut être évidente pour certains, revient régulièrement. Les machines présentes dans un cloud sont présentes majoritairement chez un hébergeur ayant des liens avec des FAI. Il va donc de soi qu’elles peuvent communiquer via internet avec des adresses IP publiques (Cas de cloud pour des serveurs web simple par exemple). Maintenant, il y a une autre méthode qui s’adapte mieux à la réalité de la mise en place, avec la notion de liens dédiés. Le principe est de mettre un lien dédié entre l’hébergeur et l’entreprise, ce qui va permettre une « extension » du réseau de l’entreprise. Ainsi, les serveurs présents dans le cloud seront gérés comme ceux présents sur le LAN de l’entreprise mais avec une puissance et une sécurité propre au Datacenter de l’hébergeur.

Et la suite ?

Beaucoup de questions peuvent venir de par cette petite présentation et j’essayerai de vous apporter un maximum de réponses au fur et à mesure des articles. Au prochain épisode, petite explication du private et du public cloud …

About Jean-Baptiste Baraban
Titulaire d'un M2 en Management des Systèmes d’Information, Jean-Baptiste nous vient tout droit droit de Lyon où il était Ingénieur avant-vente. Au même poste chez Global SP, il est chargé d'apporter un appui technique aux ingénieurs commerciaux pour les aider lors de certains projets. Question hobbies, il fait du piano et du saxophone depuis 21 ans, du modélisme et restaure des voitures de collection.

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