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La messagerie : premier pas vers le Cloud

La messagerie, premier pas vers le cloud computing

Réduire ses coûts informatiques, améliorer la qualité du service de messagerie, dégager du temps aux équipes d’ingénieurs… les raisons invoquées par les entreprises pour externaliser leur messagerie ne manquent pas ; elles sont connues et exploitées. Gageons qu’il ne s’agit que d’un premier pas vers le mode hébergé.

Les outils standardisés et suites bureautiques sont les premières applications à sortir des entreprises, car ne nécessitant pas d’intégration elles sont les plus faciles à faire héberger. Solutions de messagerie, de sauvegarde, de partage de fichiers… les applicatifs les plus « packagés » sortent aisément de l’entreprise, et ce pour plusieurs raisons :

  • ils sont chronophages : ils sont consommateurs de temps pour les équipes car ils nécessitent de nombreuses tâches répétitives et concernent le plus grand nombre. Ajoutez à cela les évolutions de version, les réponses aux demandes des utilisateurs… l’entreprise ne s’en sort plus, alors qu’elles sont prises en charge par le prestataire dans le mode hébergé ;
  • ils sont coûteux : à périmètre égal en termes de sécurité, de disponibilité et de réactivité, la même solution est bien plus onéreuse pour une société qui voudrait la déployer en interne que pour un fournisseur de service. Dans de bonnes conditions, ces applicatifs nécessitent de lourds investissements en terme d’infrastructures que ne peuvent se permettre nombre de sociétés (ce fait disparaît pour les hébergeurs pour lesquels les ressources sont mutualisées et grâce aux économies d’échelle réalisées) ;

La messagerie hébergée, et après ?

Mais la messagerie n’est qu’un début : à mesure que la confiance des entreprises dans le cloud computing va croître, après qu’elles auront mesuré les bénéfices effectifs de ce nouveau mode de distribution, le mode hébergé gagnera peu à peu du terrain et s’appliquera dans chaque entreprise aux applications métier (comme c’est déjà le cas, mais dans une moindre mesure). La difficulté de celles-ci tient au fait que leur implémentation est plus longue et plus complexe, car elle nécessite souvent, et par essence, un travail d’intégration, de paramétrage et de personnalisation. Il s’agit bel et bien de prendre la température en trempant un orteil avant de s’immerger entièrement ! S’agira-t-il de cloud public, privé ou hybride, c’est une autre histoire… (Voir pour ceci l’article Private cloud, public cloud et hybrid cloud).

About cyril laguiseray
Cyril s’intéresse aux thématiques du SaaS et du Cloud Computing pour les entreprises.

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